La collectivité a voté favorablement en CDAC, instance qui avait validé le projet d’extension de Mon Brico à l’unanimité. Le Président Philippe Pujol revient sur certains points mis en avant dans le refus opposé par les instances parisiennes suite au recours formulé par le Directeur de Bricomarché de Foix.
“Effectivement, ces 15 dernières années, la Communauté de communes a subventionné les créations, modernisations et reprises de quelques 80 entreprises commerciales au centre-ville de Tarascon et dans les autres communes du territoire. Peu de territoires ruraux ont bénéficié d’un tel soutien, qui a aidé bon nombre d’entreprises à passer des périodes difficiles, à démarrer leur activité ou à se développer.
Soutenir le commerce de centre-ville n’est pas contradictoire avec le développement de Mon Brico, au contraire ! Une étude de la CCI montrait en 2015 que pour 100 euros dépensés, un habitant du tarasconnais dépensait 60 euros ailleurs, dont plus de 40 euros sur Foix et sa périphérie. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre les pôles de Tarascon et de Foix qui constituent un seul et même bassin de vie pour nos habitants.
Il faut fixer la consommation sur place. Le tarasconnais qui va faire ses achats de bricolage à Foix, fera ses autres courses sur place… A Tarascon, la zone de Super U est à proximité immédiate du centre-ville et le bricoleur qui trouvera son bonheur chez Mon Brico achètera son journal ou son pain ici.
Pour comprendre ça, il suffit de connaître le territoire, mais vu de Paris, c’est peut-être plus compliqué” indiquait Philippe Pujol.
Hier, une réunion des élus locaux, des services préfectoraux, de la DDT et des porteurs de projet s’est tenue pour voir quelles suites donner à cette procédure incohérente et inacceptable.
La Communauté communes soutient le projet de Mon Brico et l’ensemble des acteurs de la ZACOM des Arrigols.
